Mes réponses au Pacte écologique de Nicolas
Hulot
Je suis d'accord avec tout ce Pacte (euh, pour ce que j'ai lu; il me
reste à finir la lecture, pour les prochains jours).
Voici quelques remarques et compléments que j'y ajouterai.
(Cette page est en travail et sera complétée
prochaînement)
1)Economie : vers une logique de durabilité
L'Etat n'ayant pas de
controle direct sur la conception des produits et les pratiques
opérées par les
industriels, son rôle est d'instaurer par ailleurs les conditions
légales et fiscales les plus favorables à une telle
transition, de la manière la mieux ciblée possible vers
cet objectif sans trop inutilement perturber l'économie par
ailleurs.
Les objectifs étant de généraliser le recyclage,
je tiens d'abord à exprimer que je trouve effectivement
excellente l'idée de passer à une logique de locations au
lieu de ventes, puisqu'effectivement, la valeur que pourra avoir en
capacité de long fonctionnement ou de recyclage un objet
après x années d'utilisation, ayant toutes les chances de
dépendre plus de la manière dont il a été
fabriqué, que de ce qu'en a fait son utilisateur, il est
légitime qu'il soit considéré comme
propriété de son fabriquant. Certes il peut y avoir des
exceptions, de mauvais usage entraînant arrêt de
fonctionnement, mais globalement cette logique est bonne.
Ceci est une stratégie intermédiaire possible pour
contribuer au bon et optimal recyclage des objets. Une autre
stratégie qui existe, qui ressemble partiellement à
celle-là bien qu'étant moins complète, est le fait
de vendre les objets sous garantie.
La question est alors, de la part de l'Etat, de comment favoriser en
général le recyclage optimum, soit par
l'intermédiaire de cette stratégie de location, soit par
n'importe quelle stratégie ?
Un outil fondamental que je propose pour cela, est :
- D'abord, réaliser un inventaire mondial des matières
non renouvelables. (j'avais oublié, merci F.Bayrou de m'y faire
penser)
- Ensuite, en fonction du résultat, mais aussi en fonction de
l'impact environnemental que représenterait l'opération
d'extraction de ces matières premières ainsi que du
danger potentiel qu'elles pourront représenter une fois devenues
déchets, poser une taxe
importante et en augmentation régulière sur
l'extraction (et l'importation tant que cette mesure ne sera pas
répandue) de ces matières premières. Ceci,
ralentissant l'extraction, aura pour effet d'augmenter le prix des
matières dans le circuit industriel, et donc de réhausser
la valeur marchande des matériaux quelqu'ils soient,
espérant aller jusqu'à leur donner une valeur positive au
lieu de la valeur négative que beaucoup avaient avant et qui en
faisait des "déchets". Cette valorisation des matériaux
réhabilitant les anciens déchets au titre de
marchandises, permet de réduire la tentation, qu'il pouvait y
avoir avant, de les rejeter en fraude ou de les accumuler en des
décharges secrètes. On pourrait même envisager
l'hypothèse que cela ait pour effet de donner même aux
déchets ménagers non triés une valeur positive,
que des entreprises pourraient tirer profit à collecter et
à trier elles-mêmes.
On pourrait par exemple aussi taxer la vente de marchandises en
fonction de la nuisance éventuelle des déchets potentiels
qu'elles deviendraient à leur fin de vie; tandis que les offres
de locations, ainsi que les suppléments de garanties x
années, seraient libres de toute taxe.
Tout cela aurait pour effet de favoriser la pratique de la location par
opposition à la vente, grâce à la logique suivante:
Le consommateur voit comme valeur d'un objet et donc prix qu'il est
prêt à payer, uniquement la valeur d'usage qu'il en fera.
Il comparera donc le prix d'achat d'un objet vendu, avec son prix de
location uniquement. Le vendeur, quant à lui, verra comme
coût à la vente d'un objet guidant la fixation de son
prix, toute la valeur de l'objet, matériaux et fabrication; il
mettra cela en face de la somme totale qu'il pourrait en obtenir dans
le cas de la location, qui inclut non seulement le prix de la location
mais aussi la valeur que représentera pour lui l'objet
récupéré après usage. Plus cette
dernière sera élevée, plus la pratique de la
location sera économiquement favorisée en concurrence
avec la pratique de l'achat. Une taxe forte et en augmentation sur
l'extraction de matériaux, aura pour effet de réhausser
la valeur marchande à venir de tout objet, donc en particulier
les objets usagés à venir, favorisant donc par
anticipation la pratique de la location.
On pourrait tenter de mettre à l'épreuve ce raisonnement
en considérant que l'acheteur serait intéressé de
savoir que l'objet qu'il achète garde une valeur lorsqu'il ne
fonctionne plus. Le point est qu'il ne le sait pas, et que ce n'est pas
sa responsabilité. Qu'arriverait-il s'il était
trompé, et que la valeur finale de l'objet ne fonctionnant plus
aurait chuté au-dessous de sa valeur attendue, pour cause
d'évolution technologique ? La question du maintien de la valeur
de l'objet usagé doit être un pari du domaine exclusif de
la responsabilité du constructeur. Faute de garantie sur cette
valeur, l'acheteur ne peut que raisonner sur la base d'une valeur
nulle; heureusement non négative, car demander aux gens de payer
pour se débarrasser de leurs ordures n'est pas envisageable en
pratique.
2) Energie
D'une part évidemment, obligations de normes d'efficience
énergétique dans la conception de tous les
bâtiments de propriété publique (administrations,
écoles, hopitaux etc).
Sur le statut d'EDF : je garde pour le moment une incertitude sur le
statut à donner à EDF : privé ou public ? Ce qui
est sûr, c'est que, possédant un monopole de fait sur la
distribution en France, il ne serait pas équitable de lui
laisser la liberté de ses prix de vente
d'électricité en fonction de son plus grand profit. Donc,
au moins la grille des prix doit demeurer fixée par l'Etat, et
s'il advenait que ces prix montent, le bénéfice qui en
résulte devrait en revenir à l'Etat.
Une hypothèse serait de faire une séparation entre la
distribution d'électricité aux particuliers,
contrôlée par l'Etat, et une gestion privée des
centrales et d'équipes diverses soumis à des contrats
(tarifs...) déterminés avec l'Etat (obéissant
à des appels d'offre par exemple). On pourrait se demander
comment l'Etat pourrait réobtenir la propriété de
quelque chose à prix raisonnable. Une réponse possible
est d'augmenter la TVA sur l'électricité.
Le marché de l'électricité doit rester ouvert
à toutes nouvelles offres respectueuses de l'environnement, y
compris de petites offres par des particuliers ayant installé
des panneaux solaires sur le toit par exemple.
La France a une situation spécifique par rapport à
d'autres pays européens: son électricité est
presque "propre" en utilisation de carbone fossile, sauf centrales
thermiques à charbon, qui ne représentent qu'une faible
part de la production et servent de tampon pour faire face aux
variations de la demande, tandis que les centrales nucléaires ne
peuvent que fournir une puissance constante. (Il y a une autre chose
qui sert de tampon : les barrages qui peuvent stocker une partie des
surplus d'électricité sous forme de repompage de l'eau).
D'après Jean-Marc
Jancovici, il serait bien incommode de trouver d'autres moyens de
stocker l'énergie suffisamment pour faire face à ces
variations. (On peut critiquer l'usage du charbon, plus consommateur de
carbone fossile à énergie égale que le gaz naturel
par exemple. Et donc, une fois établie la taxe carbone, il
pourrait devenir rentable de convertir les centrales thermiques
à l'usage du gaz naturel; ce qui est une affaire interne
à EDF).
Dès lors, il n'y aurait pas tellement lieu, dans ces
circonstances, d'augmenter sensiblement le prix de
l'électricité, à moins qu'on trouve un usage pour
les surplus d'énergie qui en résulteront. Sauf que:
- La taxe carbone qui sera instaurée (voir plus bas)
pourrait entraîner une hausse de la demande
d'électricité comme substitut à l'usage des
énergies fossiles;
- Dans le cas d'une instauration de cette taxe au niveau
européen, des centrales thermiques d'autres pays
européens pourraient devenir non rentables et fermer et/ou faire
augmenter le prix de l'électricité dans ces pays,
créant une demande à laquelle la France pourrait
répondre en augmentant ses exportations
d'électricité.
De là pourrait résulter la nécessité, pour
maintenir un équilibre entre l'offre et la demande en France,
d'augmenter le prix de vente de l'énergie électrique.
C'est cette perspective qui nécessite, comme mentionné
plus haut, le maintien du contrôle de l'Etat pour éviter
de faire perdre à la nation au profit d'intérêts
privés l'argent ainsi circonstanciellement
récolté.
Légalisation complète de la vente individuelle et de
l'usage des biocarburants.
Obligation d'étiquetage autres mises à disposition
d'informations sur la
consommation énergétique sur tous les produits
(l'électroménager, bâtiments à chauffer,
consommation de carburants pour les voitures), en
plus de quelques normes.
Appels d'offres générales sur la production
d'énergies renouvelables de toutes stratégies
(liberté de développer de nouvelles sources
d'énergie exemptes d'impacts environnementaux négatifs);
adaptation
des compteurs EDF et installations privées pour permettre la
production et revente d'énergie par les particuliers (ceci pour
ouvrir un marché de panneaux solaires etc).
Ceci pourra entraîner, espérons-le, une baisse de la
demande et une hausse de l'offre d'énergie électrique.
Comment alors les ajuster et faire face à leurs fluctuations ?
Jusqu'à maintenant, cet ajustement était
opéré par les centrales thermiques, capables de
démarrer et de s'éteindre rapidement pour répondre
aux demandes fluctuantes supérieures à l'offre.
Désormais il faudra répondre aux offres fluctuantes
supérieures aux demandes. Un moyen que je propose pour utiliser
les surplus d'énergie électrique produite, est
la production d'hydrogène qui alimentera des transports publics
à hydrogène. Ou plus génétalement toute
forme d'énergie intermédiaire qui sera choisie pour
alimenter les transports publics non reliés en permanence au
réseau électrique.
Examen approfondi de propositions de recherches en énergies
alternatives qui nécessiteraient des investissements trop lourds
pour être effectués par de simples industriels (ou, si de
simples industriels peuvent le faire, eh bien qu'on leur en donne
l'autorisation !), comme signalé ici
ou là.
3) Agriculture: produire autrement
Oui...
Forte taxation des produits chimiques à usage agricole (engrais,
pesticides...).
Etiquetage voire interdiction des aliments comportant des restes de
produits
chimiques
Les OGM devront faire l'objet de procédures de contrôle
approfondi de leur inocuité genre autorisation de mise sur le
marché, par des organismes de recherche publique, et
n'être soumis à aucun brevet afin de n'instaurer aucun
contrôle et aucune rente de monopole au profit de groupes
industriels.
4) Territoire, 5) Transport
- Moratoire sur la construction des routes, de l'extension urbaine et
des
supermarchés (quoi d'autre ?), à l'exception des
lignes de chemin de fer et autres moyens de transport non ou peu
polluants qui seront défiscalisés (les taxes visant la
pollution et l'usage de ressources naturelle uniquement, comme nous
avons dit).
- Cessant donc tout projet de nouvelle autoroute, certains projets
d'autoroutes et certaines autoroutes en manque de rénovation
seront remplacés par des lignes de chemins de fer capables de
transporter sur rail des automobiles, devant assurer leur flux dans des
conditions de rapidité et de tarification (substitut au
péage + la consommation d'essence) au moins aussi bons que
l'autoroute qu'il remplace (à l'image du transport par ferry qui
admet les automobiles).
- Instauration d'une responsabilité illimitée des
navires transporteurs de matières dangereuses ou de
pétrole, ainsi que des usines, devant faire l'objet d'une
assurance. Dans ces conditions, permettre un libre développement
du transport fluvial et maritime aux marché ouvert, non soumis
à la dictature des syndicats.
- Pour réduire les coûts et donc améliorer les
tarifs et la compétitivité du transport ferroviaire, des
privatisations partielles seront opérées, en tirant
leçon de la privatisation des chemins de fer britanniques, par
appels d'offres sur la gestion de certaines composantes, pour des
périodes déterminées avec cahiers des charges
stricts (dont fixation d'une tarifictation maximale et de services
minimaux aux usagers).
- Stricte limitation du droit de grève dans les transports
publics: tous les trains et bateaux prévus doivent circuler.
Possibilité de
licencier sans indemnité les employés qui
empêcheraient
cette circulation (ou pour les non-employés des services en
question comme par exemple les routiers qui bloqueraient les routes:
poursuites judiciaires).
- En complément du développement d'un système
internet de marchés en ligne, développement du service
postal en service de distributions des achats faits en ligne, qui
serait notamment capable de relier directement producteurs
(agriculteurs) et consommateurs, en installant dans tous les quartiers
des lieux si possible automatisés de retraits des achats (qui ne
pourraient pas entrer dans les boîtes aux lettres :-) contenus
dans des boîtes réutilisables. Le développement
technique de ces solutions pourra faire l'objet d'appels d'offres.
- Développement de réseaux de covoiturage
et de minibus, inspirés par ce qui existe
déjà en Europe de l'Est, mais guidés par des
appareils GPS aux fonctions logicielles et internet
développées pour relier offres et demandes de transports.
- Développement du télé-apprentissage, des
vidéos de cours qui permettent d'étudier à
domicile...
- Soutien au télétravail, notamment en appelant, par des
appels d'offres sur fonds publics, les industriels à
développer des techniques de travail à distance sur
robots télécommandés
- Un système universel, sécurisé et performant
d'annonces de rencontres permettrait de limiter la multiplication des
déplacements liés à des tentatives de rencontres
d'inconnus n'ayant que de faibles chances de succès.
(Pour faire apparaître le coût réel de telle et
telle activité humaine, il suffit d'établir une taxe
correspondante à la composante nuisible de cette activité.
Pour l'éducation et la sensibilisation au développement
durable, ben ya ka supprimer les cours de littérature dans le
secondaire pour mettre ça à la place....)
Fiscalité et taxe carbone
Voir ici ma proposition
détaillée et argumentée de taxe carbone
Autres écotaxes, progression du tout
L'ensemble des taxes écologiques:
Taxe carbone (sur les importations
et extractions de carbone fossile, donc surtout pétrole)
+ taxes sur les émissions d'autres gaz à effet de serre,
suivant l'ampleur et la durée de leur effet
+ taxes sur achats des engrais, pesticides et
autres substances polluantes (notamment celles portant le risque de
stérilité)
+
éventuel bénéfice issu de la hausse du prix de
l'électricité, qui va entièrement à l'Etat
+ extraction et importation des matières premières autres
que pétrolières (celles pétrolières
étant comptées dans la taxe carbone)
+ taxes à l'importation de produits venant de zones non soumises
à ces taxes, suivant leur contenu matériel et l'impact
environnemental du procédé de leur production,
conformément aux conditions de saine concurrence avec les
productions locales
+ éventuelle augmentation ou taxation du prix de l'eau
+ ???
proportionnées entre elles
suivant l'impact environnemental de chaque nuisance taxée sans
égard aux questions d'adaptabilités des acteurs, sera
instauré en remplacement partiel des impôts traditionnels
suivant
un rythme du style, par exemple
(énoncé provisoire, les chiffres seront revus
après examen):
- Première année (2008): instauration de taux de taxqui,
si
les activités restaient comme en 2007, ferait que la 45% des
recettes fiscales seraient issues des taxes
écologiques (mais comme il y aura un début d'adaptation,
ce sera moindre, pendant que l'activité économique
étant libérée, les autres recettes fiscales
augmenteront en compensation)
- Deuxième année (2009): hausse du taux à un
niveau qui, si les activités restaient comme en 2008, ferait que
50% des recettes fiscales seraient issues des taxes écologiques.
- Troisième année: de même avec 54% en
référence aux activités de 2009.
- Quatrième année: de même avec 58%.
Cela, tandis que les dépenses publiques seront drastiquement
réduites pour permettre d'une part de réduire
l'endettement de l'Etat, d'autre part de réduire le total de la
pression fiscale (donc, réduire les recettes fiscales sur
l'activité économique tandis que les recettes des
écotaxes stagneraient, la hausse de leur taux étant
compensée par une baisse des consommations correspondantes).
9) Recherche
Voir ici mes idées
sur la recherche en technologies plus propres
J'approuve bien sûr le développement de la recherche
publique dans tous les domaines liés à l'environnement,
avec octrois des financements publics nécessaires.
Une idée à ajouter, hélas nécessaire bien
qu'il eût été souhaitable de ne pas en avoir
besoin, est de mener une campagne de récolte et d'archivage des
ADN de toutes les espèces menacées, en vue d'en
sauvegarder la possibilité d'étude scientifique pour les
générations futures, et pourquoi pas, la
possibilité de ressusciter ces espèces après
quelques siècles, lorsqu'un cadre naturel plus propice à
leur survie sera restauré.
Proposition 5: politique d'éducation
Les éléments de sciences environnementales et
l'apprentissage des gestes qui contribuent à protéger
l'environnement, feront partie des programmes dès le
collège. Le temps de cet enseignement pourra être pris sur
les heures de littérature actuellement inutilement nombreuses.
(A l'école primaire cela me semble moins évident, la
priorité étant d'apprendre à lire, à
écrire et à compter).
En lisant ce chapitre du livre du Pacte écologique, je constate
que le problème, tel qu'il y est présenté,
apparaît comme très acrobatique. Il s'énonce en
gros (bon, j'exagère un peu, mais...):
Comment
faire pour intégrer en quelques années la prise en compte
de toutes les problématiques environnementales, partout
où elles sont en jeu, au coeur même de tous les cursus
d'enseignement et des contenus de cours de France et de Navarre, et
inviter également dans le même temps tous les
professionnels en place dans tous les corps de métier, concernés par tel ou tel aspect des questions
environnementales, à quelque endroit qu'ils se trouvent,
à se former sur ces sujets, sachant qu'il n'y a au départ
en tout et pour tout que quelques spécialistes dans toute la
France qui aient les compétences nécessaires pour
dispenser les enseignement requis ?
Il est bien évident que si l'on veut restreindre les
méthodes disponibles pour l'élaboration d'une
réponse, aux seules formes pédagogiques
traditionnellement reconnues par l'Etat, à savoir le fait de
réunir en un même lieu au même moment tous les gens
qu'il faut former, et leur faire dispenser un cours par un enseignant
compétent dans le domaine considéré, physiquement
présent dans la salle, et de même pour les séances
d'exercices et de réponses aux multiples questions, alors nous
sommes ici en face d'une mission proprement impossible pour un
gouvernement qui voudrait satisfaire l'objectif ci-dessus.
Alors, ce chapitre du livre, demeurant hélas comme tout le monde
enfermé dans l'unique conception traditionnelle de
l'enseignement, que nous venons de décrire et que tout le monde
suppose implicitement être la seule possible, pourtant ici
manifestement impuissante de par son effroyable inertie, ne trouve
logiquement rien de mieux à indiquer comme moyen d'affronter le
problème, que de débloquer des milliards d'euros pour
mobiliser toute la nation à tout faire pour parvenir contre
vents et marées, à transmettre partout les
précieux savoirs requis, par cette sempiternelle méthode
du téléphone arabe.
Sans vouloir certes exclure aucun moyen de transmission du savoir qui
s'avèrera opportun, je voudrais ici mettre en avant les
avantages incomparables de la révolution des modes
d'enseignement supérieur que je propose dans mon programme
politique, et qui s'avèrent tout spécialement
intéressants pour parvenir à satisfaire les
présentes exigences en contournant l'essentiel des
difficultés, et sans nécessiter pour cela une ampleur de
surcoûts comparable à ce qui était craint plus haut.
En effet, la réforme de l'enseignement que je propose vise
à remplacer le système traditionnel des cours
dispensés oralement en direct aux seuls étudiants
présents dans les salles de cours par des professeurs aussi
présents dans ces salles, par un grand ensemble de documents de
tous formats (dont vidéos le cas échéants) mis au
point par les professeurs (sans exclure des extraits de dialogues avec
des étudiants) et gratuitement disponibles sur le web,
organisés sous forme de vastes portails rassemblant tous ces
documents structurés par thématique,
indépendamment de l'origine géographique de leurs auteurs
(sans exclure bien sûr la possibilité de
dépendances explicites entre différents documents
causées par l'élaboration des cours par équipes
locales); ceci
pouvant être complété par des forums ou classes
virtuelles en ligne également classifiées suivant ces
mêmes portails, permettant les discussions ou interactions en
ligne (et pourquoi pas avec des moyens visiophoniques ?) entre
étudiants et/ou professeurs sur des sujets spécifiques.
Dans un tel contexte en effet, le problème énoncé
plus haut devient beaucoup plus facile à résoudre : il
suffira aux spécialistes de l'environnement d'explorer ces
grands portails pour y insérer pour chaque thématique en
jeu leurs remarques et y référencer leurs propres
documents de cours en rapport; de contacter les auteurs de cours pour
leur signaler les problèmes environnementaux sous-jacents
à chaque chapitre de cours rencontré, et ainsi les
inviter à prendre en compte ces problèmes lors de la
prochaîne mise à jour des documents.
Pour l'éducation à l'environnement hors du cadre
étiqueté "enseignement", même idée en
beaucoup plus simple et plus banal: voir ci-dessous.
Démocratie participative
Là aussi je propose des solutions très novatrices, voir
mon programme
politique à ce sujet
Vice-premier ministre du développement durable
Oui
Réorienter les subventions agricoles vers une
agriculture de
qualité via la restauration collective
Oui
Autres, ou éléments recouvrant plusieurs parties
- En partenariat avec des associations de consommateurs et associations
environnementales, création d'un grand portail web
d'informations officielles (munis de forums pour accueillir les
éventuelles remarques complémentaires des consommateurs)
sur les méthodes d'économie d'énergie, et les
qualités des différents produits (du moins ceux qui sont
normalisés) présents sur le commerce, aussi bien pour les
aspects concernant ou non l'environnement ou la santé: voitures,
électroménager, composition et richesse nutritive des
aliments (dont éventuelles faibles traces de produits dangereux,
et recommandations alimentaires diverses).
Pour ceux qui n'auraient pas
le web: des documentations seront disponibles dans les des lieux
appropriés (par exemple bibliothèques municipales,
mairies ou informations touristiques). De plus, au moins une
chaîne de
télévision officielle sera créée à
cet effet.
- Fin d'interdiction de toute pratique respectueuse de l'environnement (exemples,
autre
exemple), et notamment de la vente individuelle de produits par les
agriculteurs.
- Tout nouveau développement d'un réseau de distribution
d'eau
sera doublé, si l'environnement hydrologique rend cela opportun,
par un réseau d'eau non potable, moins cher, pour ne pas
gaspiller l'eau potable (plus chère et dont la qualité
devra être améliorée. |
Ecologie et libéralisme
Mes
réponses au Pacte
écologique
Proposition de
taxe carbone
Mes réponses au
questionnaire
d'Isabelle Dellanoy sur l'environnement.
Mon désaccord avec
Alternative Libérale
Un
libéralisme
radical et écologique, c'est possible
Pour
une forte taxe sur les
émissions de gaz à effet de serre
Sommaire
|