AVERTISSEMENT AU GOUVERNEMENT INDONESIEN

L'Association "Agir pour Timor" pourrait faire un appel au boycott de tous les produits indonésiens vendus en France (y compris les produits touristiques) si le gouvernement indonésien persiste à ne pas respecter les engagements qu'il a pris devant la communauté internationale concernant le Timor-Oriental.

Pour cela, Agir pour Timor est en train de prendre contact avec des ONG humanitaires et de défense des droits de l'homme, des syndicats, des associations de consommateurs et d'usagers, des partis politiques, des églises et d'autres organisations de la société civile française.

L'association pourrait faire un appel à tous les autres groupes de solidarité avec le Timor-Oriental pour que la même démarche soit engagée à l'échelle internationale.

***

1. LES FAITS

Au bout de 24 ans d'occupation illégale du Timor-Oriental, le gouvernement de la République d'Indonésie s'est engagé, le 5 mai dernier, au siège des Nations Unies, à que l'ONU consulte le peuple timorais sur leur souhait d'appartenir ou non à l'Indonésie.
Lors de la négociation de ces accords, le Gouvernement indonésien a opposé son veto à toute possiblité de présence d'une force de paix de l'ONU pendant la préparation et la réalisation de cette consultation. Il s'est engagé à ce que sa police assure à la population les conditions d'un vote libre et démocratique.

Depuis début janvier, des milices créées, armées, entraînées et manipulées par des officiers militaires indonésiens de haut rang, ont semé la terreur, tué des centaines de personnes, kidnappé et torturé des milliers d'autres, provoqué l'exode de dizaines de milliers de personnes de leurs villes et villages.
Le Ministre de la défense et Chef d'état major des armées, le général Wiranto, a déclaré que "s'il le voulait, en deux jours il règlerait la question des milices". C'est néanmoins lui qui a nommé des généraux de l'ancienne garde prétorienne de Suharto (mélange de police de renseignements et de commandos opérationnels, le Kopassus) aux commandes de l'armée indonésienne à Timor-Est. Des généraux qui ont conçu et mis en oeuvre toute la stratégie de sabotage des accords du 5 mai.

Malgré les intimidations, le 30 août dernier, 98,6% des Timorais sont allés voter dans une démonstration de courage et de détermination qui a impressionné le monde entier. Le Ministre des affaires étrangères indonésien, M. Ali Alatas, a déclaré lui-même que la consultation s'était très bien déroulée.
Or, dès la journée du 30, mais surtout depuis, les milices ont repris leurs activités terroristes, tuant des membres du personnel de l'ONU, incendiant des maisons, bloquant des routes, contrôlant les allers et venues à l'aéroport de Dili, et allant même jusqu'à s'attaquer aux locaux de l'ONU où sont dépouillés les bulletins de vote.

Tout cela est fait à proximité ou en présence de la police indonésienne.

2. LA COUPE EST PLEINE

Le gouvernement indonésien ne peut plus continuer à se moquer des Timorais et de ses propres engagements internationaux. S'il ne le comprend pas tout seul, il est de notre devoir de l'aider à comprendre qu'il ne peut plus bafouer les droits du peuple timorais en toute impunité.

Le gouvernement indonésien doit retirer son armée et sa police et faire appel à l'ONU, d'urgence, pour que celle-ci envoie une force de paix, armée, qui maîtrisera la situation.

Si aucune de ces décisions n'était prise dans les tous prochains jours, nous lancerons un appel généralisé au boycott de tout produit "made in Indonesia", par tous les moyens d'expression auxquels nous aurons accès.
Nous demanderons à toutes les organisations de la société civile française (et elles sont nombreuses aujourd'hui à suivre l'évolution à Timor) et à l'opinion publique (qui a accompagné ces derniers jours l'intensité des événements) de répercuter notre appel.

Nous viserons toute la liste de produits importés d'Indonésie, en ayant une attention toute spéciale au tourisme, sans oublier le pétrole. Nous publierons des listes de produits et d'entreprises d'import-export.

Peut-être que les entrepreneurs indonésiens (et français) et les investisseurs (français et autres) feront entendre raison là où le discours politique et la raison du droit ne portent plus…


A tous
Nous vous demandons de retransmettre ce texte à toutes les personnes et organisations, en France et dans tous les pays, avec la plus grande urgence, de le reproduire par tous les moyens à votre disposition, de l'imprimer, de le lire à la radio, de le donner aux journalistes que vous connaissez, de le faire circuler le plus largement autour de vous.
Toutes les aides sont les bienvenues.

Agir pour Timor 20
rue Henri Barbusse
93300 Aubervilliers



From: "jsbach" <ip231668@ip.pt>

HELP EAST TIMORESE GENOCIDE COME TO AN END.

It will take you one minute to read. If you agree, send this petition to some or all of the adresses below. Simply cut and paste, if you wish. And diffuse the message throughout your electronic friends. Only international help and solidarity can help stop the slaughter which has come about in East Timor since last week´s pro-independence vote. And there´s little time.

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PETITION

Widespread death and destruction are happening in East Timor. Unless world leaders exert maximum pressure on the Indonesian Government the results of last Monday's referendum will be followed by a growing massacre and destruction of thousands of citizens who braved everything to vote, expressing overwhelmingly their wish to become independent. Regrettably, the Indonesian Government is not fullfiling the New York agreements and has allowed the violence to spread.

An international force is essential to prevent the total slaughter of the people by the anti-independence militias.

Therefore,

I call upon you to URGENTLY exert all of the available means at your disposal to make the killings stop and prevent the deportation and massacre of the people of East Timor.

Dear Sir

Please make some thing to finish the genocide in East Timor. This genocide was brazenly organized by the Indonesian army with the purpose to force UNAMET withdrawal from Timor.

A peace force must be sent to East Timor.

Regards

President@whitehouse.gov
First.Lady@whitehouse.gov
Vice.President@whitehouse.gov
Mrs.Gore@whitehouse.gov
ecu@un.org
petri.tuomi-nikula@formin.fi
senator.reid@aph.gov.au
ref@american-embassy.pt
foreign.affairs@ministers.govt.nz
prime.minister@ministers.govt.nz
Habibie@ristek.go.id (Presidente B. J. Habibie)


From: "Nicolas Daguenet"

Subject: Boycottez l'Indonésie.

Tout le monde peut aider le peuple de Timor de manière parfois très simple. - En boycottant les produits "made in Indonesia" - En harcelant les intérêts indonésiens dans votre pays. - En demandant le désengagement des entreprises de votre pays installées au Timor. - Faites pression sur vos gouvernements et sur les organisations intergouvernementales (ONU, FMI) pour qu'ils instaurent un embargo sur l'Indonésie comme ils ont été si prompt à le faire avec la Yougoslavie. Vous pouvez aussi financer une association Timor-Portugal simplement en cliquant sur cette page. Chaque clic leur rapporte 1 escudo.
http://www.netc.pt/start/go/timor/timor.html
Transmettez ce message autour de vous.

Nicolas Daguenet


De : Jean Bricmont (by way of Jean Pestieau)
À : pestieau@fyma.fyma.ucl.ac.be
Date : Mer 8 sep 1999 18:02

LE TIMOR ORIENTAL ET LA « POLITIQUE DES DROITS DE L'HOMME »

Rien n' illustre mieux l'hypocrisie des puissances occidentales qui ont attaqué la Serbie au nom de la défense des droits de l'homme que la tragique histoire du Timor Oriental. L'image généralement répandue est que la « communauté internationale » est passive mais impuissante face au drame qui s'y joue. Mais cela n'est nullement la conclusion qui se dégage d'une analyse historique objective : lorsque l'Indonésie a envahi en décembre 1975 cette ex-colonie portugaise, l'ONU est restée impuissante, ce qui lui est d'ailleurs reproché dans d'autres cas, par exemple en Bosnie. Mais pourquoi était-elle inefficace ? L'ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations-Unies à l'époque, Patrick Moynihan, l'explique dans ses mémoires : « Le Département d'Etat souhaitait que toute mesure que les Nations Unies puisse chercher à mettre en ¦uvre soit totalement inefficace. Cette tâche me fut confiée et je l'ai accomplie non sans un certain succès ». Un peu plus loin, il explique que l'invasion a causé la mort de « 10% de la population, presque la proportion de victimes en Union Soviétique pendant la seconde guerre mondiale. » Pour la petite histoire, signalons que Moynihan, bien qu'il se vante d'avoir rendu possible un massacre qu'il compare lui-même à ceux d'Hitler, a reçu cette année-là la plus haute distinction de la Ligue Internationale pour les Droits de l'Homme. Il est vrai qu'il avait dénoncé dans ses discours « la gauche totalitaire » ainsi que le régime d'Idi Amin Dada, illustrant ainsi le principe éternel selon lequel les gens qui dénoncent sans aucun risque les crimes des autres sont récompensés et traités en héros tandis que ceux qui dénoncent les crimes commis par leur propre camp sont voués aux insultes et aux calomnies.

D'après l'ambassadeur australien à Djakarta, l'ambassadeur des Etats-Unis lui aurait dit que les Indonésiens devaient intervenir « efficacement, rapidement et sans utiliser nos équipements ». La fin de cette phrase était un voeu pieux, puisque 90% des armes indonésiennes venaient des Etats-Unis. Ceux-ci prétendent qu'ils ont suspendu les livraisons d'armes à l'Indonésie « en secret ». Apparemment, cet embargo était tellement secret que les Indonésiens eux-mêmes ne s'en sont pas rendus compte : Richard Holbroke, qui a défendu passionnément la cause des Kosovars, était à l'époque assistant au secrétaire d'Etat chargé du Pacifique et à ce titre a offert à quatre reprises des armes à l'Indonésie pendant la période cruciale de l'invasion. Interrogé au sujet des atrocités, il répondit : « Je veux souligner que je n'ai pas la moindre envie de rentrer dans une controverse sur le nombre de personnes tuées ». C'était le 6 avril 1977 ; le 1er avril de cette année, le ministre des affaires étrangères d'Indonésie, Adam Malik avait déclaré : « Au total, il y a peut-être eu 50.000 morts, mais qu'est ce que ça peut faire comparé aux 600.000 qui veulent rejoindre l'Indonésie ? ». Holbroke a également bien expliqué les motivations américaines : « l'Indonésie est un membre modéré du mouvement des pays non alignés, un important producteur de pétrole... et est, bien sûr, important pour les alliés fondamentaux des Etats-Unis dans la région, le Japon et l'Australie. Nous attachons une grande valeur à nos relations de coopération avec l'Indonésie. » Ces relations s'étaient particulièrement améliorées en 1965, lors du coup d'Etat qui amena Suharto au pouvoir et qui entraîna la mort d'au moins 500 .000 personnes ; coup qui fut applaudi à l'époque par la presse américaine comme « une lueur d'espoir en Asie » ou encore comme « les meilleures nouvelles depuis des années pour l'Occident en Asie ». Effectivement, depuis lors, l'Indonésie est devenu un paradis pour les investisseurs occidentaux. Pour revenir au Timor, les massacres ont atteint leur plus haut niveau en 1978, amenant peut-être le chiffre total de morts à 200.000, au moment où des armes étaient livrées ouvertement par l'administration Carter, qui déclarait que les droits de l'homme étaient « l'âme de notre politique étrangère ». En septembre 1978, le ministre des affaires étrangères français de l'époque, de Guiringaud, jeta les bases d'un accord pour la fourniture de matériel militaire à l'Indonésie et, interrogé sur la situation à Timor, se contenta de répondre que la France ne placerait pas l'Indonésie dans une situation embarrassante si la question devait être soulevée aux Nations Unies (Le Monde, 14 septembre 1978). Pendant toute cette période, la presse et la plupart des intellectuels en Occident sont restés totalement silencieux, trop occupés sans doute par la dénonciation des crimes commis au Cambodge qui avaient « l'avantage » d'être dus à nos ennemis plutôt qu'à nos alliés et de permettre de justifier rétrospectivement la politique américaine en Asie du Sud-Est.

Venons-en à la situation actuelle. Lorsque Suharto est devenu un embarras pour les Etats-Unis (pour diverses raisons, dont son impopularité qui le rendait incapable d'imposer les mesures exigées par le FMI), Mme Albright déclara qu'il devait démissionner ; quelques heures plus tard, Suharto s'enfuyait. Bien sûr on ne peut pas y voir une simple relation de cause à effet, mais on peut quand même se demander si les Etats-Unis ne pourraient pas, s'ils le voulaient vraiment, utiliser de leur influence en Indonésie pour « libérer » Timor plus facilement qu'ils n'ont « libéré » le Kosovo. Pour ce qui est de l'Angleterre, le « New Labour » a proclamé qu'il suivrait une « politique étrangère éthique » et s'est fermement engagé « à ne pas permettre de vente d'armes à des régimes qui pourraient les utiliser pour l'agression ou la répression ». Ce qui ne l'a pas empêché de délivrer 56 licences d'exportation militaires pour l'Indonésie, essentiellement d'armes légères et à usage contre-insurrectionnel, battant même sur ce terrain les conservateurs. Il est vrai qu'encourager l'industrie d'armement qui est très importante en Grande-Bretagne est tout naturel pour la « nouvelle gauche » dont le programme politique se ramène essentiellement à un soutien massif de l'Etat aux industries.

Le contraste avec l'attitude adoptée dans le cas de la Serbie est frappant. Pour l'Indonésie, nulle provocation comme ce fut le cas à Rambouillet. La Serbie acceptait l'envoi de troupes de l'ONU, l'Indonésie les refuse. Le gouvernement de Tony Blair rejette même l'idée de sanctions économiques qui paraît-il sont "inefficaces". Curieusement, celles-ci sont toujours efficaces contre nos ennemis, Cuba, l'Irak ou la Yougoslavie mais jamais contre nos amis comme l'Afrique du Sud dans le temps, Israël ou l'Indonésie. Il n'y a non plus aucun risque que l'on détruise l'infrastructure civile de l'Indonésie (ce que personne ne demande d'ailleurs), car celle-ci est déjà en grande partie aux mains des occidentaux.

Marx faisait remarquer qu'on ne juge pas plus une époque qu'une personne sur l'idée qu'elle se fait d'elle-même. La plupart des intellectuels, même à gauche et peut-être surtout à gauche, se bercent de l'illusion que la politique occidentale est mue par des motifs « nobles », tels que la défense des droits de l'homme. Et c'est à cause de ces illusions que nombre d'entre eux ont été amenés à soutenir des politiques comme l'agression de l'Otan contre la Yougoslavie. Mais un regard même furtif sur l'histoire, s'il est lucide, montre que ce sont des intérêts économiques et stratégiques cyniques qui déterminent le comportement des grandes puissances. Si l'on veut changer le monde, il faut commencer par le comprendre et pour cela se débarrasser des illusions qui nous ont été léguée par notre éducation, par une lecture sélective de l'histoire et par la capacité qu'ont les médias à concentrer notre attention sur les victimes, par exemple les Kosovars, dont le sort est attribuable à nos ennemis tout en passant sous silence les crimes causés par nos gouvernements ou par leurs alliés.

Jean Bricmont
Professeur à l'Université de Louvain

Jean Bricmont
FYMA, 2, ch. du Cyclotron,UCL
B-1348 Louvain-la-neuve, Belgium
Tel:32-10-473277
Fax: 32-10-472414
Home 32-2-6540190


From: "Ricardo Ferreira" <rhomemf@mail.telepac.pt>

PLEASE SEND THIS MESSAGE TO OTHER PEOPLE!!
Widespread death and destruction are happening in East Timor. Unless world leaders exert maximum pressure on the Indonesian Government the results of last Monday's referendum will be followed by a growing massacre and destruction of thousands of citizens who braved everything to vote, expressing overwhelmingly their wish to become independent.
Regrettably, the Indonesian Government is not fullfiling the New York agreements and has allowed the violence to spread.

An international force is essential to prevent the total slaughter of the people by the anti-independence militias.

Therefore,

I call upon you to URGENTLY exert all of the available means at your disposal to make the killings stop and prevent the deportation and massacre of the people of East Timor

Please Sign this Petition http://194.65.56.95/
http://www.tsf.pt/timor/timor.html (! ces deux sites sont en portugais)


From modesta.suarez@wanadoo.fr
Date: Fri, 10 Sep 1999 23:04:56 -0400
Subject: urgence Timor

A tous,

L'urgence au moment qu'il est

Il y a environ 100.000 Timorais de l'Est déportés à l'Ouest (Indonésie). Ils sont dans des camps à Kupang, à Atambua, etc, "sous protection de l'armée et de la police".
Il y a environ 100.000 Timorais en fuite, cachés dans les forêts et dans les montagnes.
Leur situation est plus que critique, ils n'ont plus de nourriture ni aucune assistance médicale.
Avec la proclamation de la loi martiale tous les pouvoirs sont à l'armée, c'est donc elle (le Général Wiranto en tant que Ministre de la Défense et Chef d'Etat Major des Forces Armées) qui décide de tout sur le territoire.

IL EST URGENT QUE L'ARMEE, LE GOUVERNEMENT INDONESIEN, MAINTENANT "QU'ILS ONT RAMENE LA TRANQUILLITE AU TIMOR" AUTORISENT L'OUVERTURE D'UN COULOIR HUMANITAIRE POUR RAVITAILLER EN ALIMENTS, MEDICAMENTS ET MEDECINS, AUSSI BIEN LES DEPORTES À L'OUEST QUE LES REFUGIES INTERNES.

Pour les connectés en France :

1. En allant sur le site de l'assemblée nationale, on peut envoyer directement un message aux députés pour leur demander d'interpeller le gouvernement ..

l'adresse du site de l'assemblée :
http://www.assemblee-nationale.fr/4/4index.html

2. On peut téléphoner à l'Elysée et à Matignon pour leur demander d'obtenir cela du Gouvernement indonésien.

3. On peut aussi contacter des personnalités publiques, dans tous les secteurs, pour qu'ils interviennent dans le même sens.

Pour les connectés dans les autres pays :

Pourriez-vous prendre appui sur la démarche qui est proposée en l'adaptant à votre environnement institutionnel ?


From: bfidifr@aol.com (BFidi fr)
Subject: Mourir au TIMOR
Date: 25 Sep 1999 20:18:01 GMT

Les Etats-Unis d'Amérique et l'ONU viennent de donner au Timor oriental, une (nouvelle) preuve aussi effroyable qu'éclatante de l'hypocrisie meurtrière de leur prétendu nouvel ordre mondial. Ils ont laissé piller les biens, brûler les villes, perpétrer des viols et des massacres, déplacer une population entière dans des camps de concentration, des montagnes arides ou des lies désertes, détruire systématiquement un pays, alors qu'ils venaient d'en reconnaître l'indépendance. Les grands défenseurs des droits de l'homme et de la morale universelle ont attendu qu'il n'y ait plus rien ni personne à défendre pour intervenir. En outre, les Etats-Unis (et la France de Chirac, bien entendu) ont soigneusement limité leur intervention aux questions de logistique et d'aide humanitaire, laissant les Australiens et les Thaïlandais aller au casse-pipe éventuel...
A la fin de la guerre contre la Serbie, il y a quelques semaines, le président Clinton déclarait: " Nous pouvons dire aux peuples du monde, qu'ils vivent en Afrique, en Europe centrale, ou n'importe où d'ailleurs, que si quelqu'un s'attaque à des civils innocents et essaye de les tuer en masse à cause de leur race, de leur appartenance ethnique ou de leur religion, et que ce soit en notre pouvoir de l'arrêter; nous l'arrêterons."
Celle phrase prend aujourd'hui l'allure d'un aveu : de mensonge absolu.

-- Ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité, c'est qu'on la trouve.

From: "Pascal" <sierramaestra@bigfoot.com>
Subject: Re: Mourir au TIMOR
Date: Sat, 25 Sep 1999 23:15:06 +0200

Salut, Tu as raison! En fait, c'est amusant, ils disent "Mourrez d'abord et nous viendrons vous protéger ensuite" ! Ils ne racontent que des fourberies et tout le monde le sait mais fait semblant d'y croire. Ils savent que tout le monde le sait et fait semblant d'y croire mais ils continuent à faire comme s'ils croyaient que tout le monde y croit. Ça c'est de la politique réaliste et on sent bien que tout est fait pour le bonheur de l'humanité. Économiquement ça doit être rentable. Après le Koweït, la Bosnie, la Croatie, le Kosovo, il y a maintenant le Timor à reconstruire. Gageons que quand le calme sera revenu des entrepreneurs étudieront les profits qu'ils pourront faire sur les ruines (en fait ils sont déjà en train de calculer leurs bénéfices). Et, de plus, ça permet de conquérir un nouveau territoire pour y installer le nouvel ordre économique mondial.
--
Pascal
sierramaestra@bigfoot.com
ICQ 10776799
http://perso.wanadoo.fr/sierramaestra/index.htm


Un article de Libération sur le Timor

Autres liens sur le Timor (en anglais)

Dossier du Monde Diplomatique

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